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Alain Declercq
Found Footage Conférence

Guyane
15 septembre.2020→15 octobre.2020
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    Bibliothèque de Macouria
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    Bibliothèque de Mana
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    Bibliothèque de Kourou
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    Bibliothèque de Matoury
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    Bibliothèque de Rémire-Montjoly
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    Bibliothèque de Saint-Georges de l’Oyapock
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    Bibliothèque de Maripasoula
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    Association de Formation et d’Action Sociale Guyane
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    Bibliothèque Franconie
Toutes les dates
Alain Declercq construit un film en direct avec le public. L’artiste plasticien montre des séquences de longs métrages de cinéma (Punishement Park, The War Game, L’Ambassade, Elephant Alan Clark, The Blair Witch Project…) ainsi que des extraits de films qu’il a réalisés questionnant la frontière entre réel et fiction, comme Headquarters, un film sur la DMZ (la zone frontière particulièrement tendue entre les deux Corée), Mike, le parcours d’un agent de renseignement dans un monde cerné par le terrorisme, et Time Heals, une réflexion sur les syndromes post-traumatiques des soldats et du jeu vidéo comme action thérapeutique.

Alain Declercq aime interroger dans son travail les enjeux géostratégiques, politiques, coercitifs, le rapport que nous entretenons avec nos forces de police et nos forces militaires. La Guyane possède quelques bases emblématiques de la puissance militaire française. En rencontrant le public civil autant que militaire, Alain Declercq entame un dialogue de proximité pour nourrir ses recherches. « “Leaks” est le titre provisoire de mon prochain film. Un certain nombre de séquences ont déjà été tournées, une série de plans réalisés à travers le monde sur un mode documentaire et que je veux poursuivre sur un mode fictionnel. Le public est invité à exprimer ce qu’il voit et comment poursuivre la séquence. »

Dissimuler, fausser, cacher ou se cacher, tirer, enquêter, simuler, maquiller… autant d’activités au registre d’Alain Declercq. À travers ses installations, photographies, dessins et films, cet artiste plasticien explore les structures du pouvoir et les oppressions qu’elles engendrent – schizophrénie sécuritaire, surveillance, manipulations médiatiques. Sa technique de l’inversion le transforme en chasseur d’indices, provocateur de dysfonctionnements, renverseur de situations ou empêcheur de tourner en rond. 

Declercq transpose le genre du roman d’espionnage dans le champ des arts plastiques. L’art de l’espionnage dont il est question ici contrarie le quotidien et agace les certitudes. Entre réel danger et contre-pied absurde, son apparente paranoïa fait sourire, inquiète ou fait grincer des dents.

Alain Declercq expose depuis plus de vingt ans dans des musées et centres d’art en France (centre Pompidou, Musée d’art moderne, Palais de Tokyo, FRAC…) et à l’étranger (21c Museum – Kansas City, ISCP – New York, ArtSonje – Séoul, Kunstverein – Stuttgart…).

Alain Declercq